En 2018, c’était la Chine qui était le seul pays qui a pu consommer 329 168 tonnes de cuivre, soit une hausse de 19 % pour l’économie mondiale. À Londres, le prix d’une tonne de cuivre a dépassé les 7240 dollars pour cette même année, soit une hausse de 39 %. Mais comme on a tous vu que l’attaque de la pandémie s’est présentée au niveau mondial, surtout en Chine. Il est normal de remettre en question si l’exploitation du cuivre peut encore être un indicateur économique fiable.
Le cuivre : En pénurie ou non ?
Même si le marché de ce métal industriel a pu atteindre sa remontée historique depuis 2014, une menace de pénurie s’impose. Cela est à cause de l’exploitation des mines en baisse pour l’Australie, l’Amérique du Nord, l’Afrique et pour l’Asie. De plus, certains ouvriers comme ceux du Chili exigent une augmentation de salaire et une amélioration des conditions de travail, à l’encontre de la crise sanitaire.
Toutefois, la demande de métal rouge ne cesse d’augmenter. Malgré tout, l’exploitation minière notamment en cuivre n’a pas été freinée. Au contraire, on a pu observer une progression de 1,6 % de la production mondiale. Ceci représentera un surplus d’à peu près 26 000 000 de tonnes jusqu’à la fin de l’année 2022. Un nouveau record du prix de la tonne du cuivre est battu. Depuis la fin mars 2020, ce prix a été presque doublé.
Pourquoi le cuivre est un bon indicateur économique ?
Au même titre que le zinc, le lithium, l’aluminium et le nickel, le cuivre ne perd pas sa place. Tout simplement parce qu’il est incontournable dans divers outils technologiques de l’époque actuelle. Par exemple, les moteurs de voitures, les pièces électroniques et même l’énergie solaire en font usage. En effet, une voiture à essence ou à diesel a besoin d’au moins 23 kg de cuivre, selon son gabarit. Pour aller plus loin, une voiture électrique peut avoir besoin de 40, même 60 kg de ce métal rouge. Une vision des analystes démontre qu’en 2030, les fabricateurs de véhicules, légers ou lourds, auront besoin de 2,5 t de cuivres. Cela représente donc, une bonne perspective sur le secteur économique.
Quelle sera la perspective du cuivre ?
Tous les 1 mois, on observe une augmentation de 3 % sur le prix du cuivre. Le Congo, la Russie, le Chili et le Pérou restent les pays qui disposent une production minière active. Tant que ces pays ne cessent pas d’en exploiter, le cuivre restera un grand enjeu économique. Pour certains spécialistes, il se met à la même place de l’or noir.
Même si la demande de certains pays consommateurs a régressé, la Chine a récupéré la stagnation du marché du cuivre. C’est la Chine qui est la plus grosse consommatrice de cuivre au monde. Grâce à l’importation chinoise, certains pays touchés par la covid-19 ont épargné 1 200 000 de tonnes de cuivre. Si ces pays reprennent le relai, en 2022, le cuivre fera sûrement l’objet de l’apogée pour l’économie mondiale.